pauvres assureurs
doivent mourir de rire
*******************************
Depuis ma chute, je ne peux plus me déplacer. Veuillez m'indiquer la marche à suivre.
Ma rue a changé d'adresse.
Vous me dites que d'après le code civil, je suis responsable des bêtises de mes enfants. Si c'est vrai, les personnes qui ont écrit cela ne doivent pas avoir, comme moi, neuf enfants à surveiller.
Vous me demandez de renvoyer le certificat sur l'honneur mais je l'ai perdu depuis longtemps.
Mon assureur m'avait téléphoné pour me dire qu'il m'envoyait un avenant le lendemain, j'ai reçu la visite d'un inspecteur de la compagnie, pas avenant du tout.
J'ai lu dans mon contrat auto que vous ne remboursez pas les frais de réparations de ma voiture si j'ai causé un accident en état d'ivresse. Je suis prêt à payer ce qu'il faudra pour que vous supprimiez ce paragraphe.
L'eau a traversé le plafond de cette dame qui attendait un enfant d'un moment à l'autre, ce qui n'a pas arrangé les choses.
J'ai heurté brutalement l'arrière de la voiture qui me précédait. Mais grâce à un casque, ma blessure au poignet est sans gravité.
C'était jour de verglas. Je circulais très lentement dans ma voiture, quand le piéton m'a doublé à toute vitesse, par la droite et sur les fesses.
J'ai pris contact avec votre répondeur et celui-ci m'a aimablement conseillé de vous écrire.
On l'a trouvé mort dans un état grave.
La cause indirecte de l'accident est un petit homme, dans une petite voiture, avec une grande gueule.
L'autre voiture a frappé la mienne sans m'avertir de ses plans.
Lorsque le feu a pris dans ma cuisine, mon mari n'avait pas terminé ses travaux de peinture: il y avait deux murs blanc sale, un vert propre et le dernier moitié sale moitié vert propre. La fumée a noirci le vert propre et l'eau des pompiers a fait des traces jaunes sur le blanc sale et le plafond (de couleur indéterminée). C'est maintenant toute une histoire de choisir une couleur qui ne jurera pas trop avec le reste. Pouvez-vous en toucher un mot à l'expert ?
J'avoue que je n'aurais pas dû faire demi-tour sur l'autoroute avec ma caravane, mais j'avais oublié ma femme à la station-service.
Je vous écris comme suite à votre lettre qui m'est survenue hier, consistant mon accident. Vous dites que je suis responsable pour la priorité, mais j'ai lu les lois et voila ce qui en dérive : "Quand il y a un croisement entre deux routes dont l'une ne traverse pas l'autre, celle qui est la plus petite doit s'arrêter la première". Donc il n'y a pas de priorité qui tienne. C'est la loi qui est la plus forte. Vous seriez bien aimable de réviser vos conclusions pour me remettre dans mon bon droit lequel je me trouve déjà par ailleurs.
