Je ne cesse de penser que je ne pense plus à toi.
Ce qui ne tolère pas la plaisanterie supporte mal la réflexion.
Mes ennemis, ma fois, me font beaucoup d'honneur : ils s'acharnent après moi comme si j'avais de l'avenir !
Si vous êtes un jour traité de parvenu, tenez pour bien certain que vous serez arrivé.
Si vous croyez que ce n'est pas parler de soi que de donner son opinion sur autrui.
Le peu que je sais, c'est à mon ignorance que je le dois.
Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux , ils en diraient bien davantage.
Il est bon de lire entre les lignes, ça fatigue moins les yeux ...
Je vais donc enfin vivre seul... et déjà je me demande avec qui ...
J'ai déchiré le testament que je venais d'écrire. Il faisait tant d'heureux que j'en serais arrivé à me tuer pour ne pas trop les faire attendre.
Il y a des gens qui augmentent votre solitude en venant la troubler.
Sa mort l'a fait connaître. Il peut revenir maintenant.
« La critique est aisée » - à qui le dites-vous !Elle s'enrichit à nos dépens - et se nourrit de petits fours.
Redouter l'ironie, c'est craindre la raison.
Il y a certaines bêtises que j'ai faites parce que je savais qu'elles seraient amusante à raconter.
Je suis si fatigué que je bâille en dormant.
J'ai appris à aimer certains hommes par le mal que j'en avais entendu dire par d'autres hommes que je n'aimais pas.
Etre assez intelligent, ce n'être pas assez intelligent précisément. Etre à moitié quoi que ce soit est d'ailleurs est inutile - car c'est toujours l'autre moitié qui fait défaut.
A la Libération, Sacha Guitry défendant un collègue écrivain, qu'on accusait d'intelligence avec l'ennemi, eut ces mots : "Absurde, il n'a jamais fait preuve de la moindre intelligence".
Applaudir quelqu'un, c'est presque lui serrer la main. C'est parce qu'on ne peut pas toucher sa main à lui qu'on frappe, soi, dans les deux siennes.